Jumelages de Chartres

Pourquoi se jumeler ?

Le mouvement fédéraliste français, dont La Fédération, fondé en 1944, lance dans les années 1950, après la Seconde Guerre mondiale qui venait de déchirer le monde et l'Europe, l'idée du jumelage de communes en Europe. C'est Lucien Tharradin, maire de Montbélliard, ancien résistant et rescapé de Buchenwald qui pose les premières bases d'un jumelage avec Ludwigsburg dans le Bade-Wurtemberg. Il est apparu alors que le seul moyen de progresser sur le plan des relations internationales et d'apaiser les haines et les rancoeurs, était de tisser des liens au niveau le plus élémentaire, la commune, et ainsi, d'établir des relations d'échanges étroits avec ses voisins. L'objectif initial consistait à échanger des connaissances, des expériences, du savoir-faire dans tous les domaines de la vie locale. Les cinquante maires européens qui, en janvier 1951, fondèrent le Conseil des communes d'Europe devenu par la suite le Conseil des communes et régions d'Europe (CCRE) firent partie des pionniers d'une Europe unie et donc plus forte.

En 1957, fut créée à Aix-les-Bains, la Fédération mondiale des villes jumelées, association de collectivités locales réparties dans plus de 80 pays, particulièrement en Europe, Afrique et Amérique latine, aujourd'hui intégrée dans l'organisation internationale "Cités et Gouvernements locaux unis". C'est aussi l'année du jumelage entre Chartres et Ravenne.

Le traité de l'Elysée en 1963 a accéléré les jumelages entre les villes européennes.

Parmi les échanges culturels, en parallèle des diverses associations communales, les collèges et lycées des communes jumelées sont parties prenantes et aident à promouvoir ainsi l'apprentissage de langues étrangères.

Une autre formule : le pacte d'amitié ou la coopération décentralisée

Le pacte d'amitié est lui aussi un accord passé entre deux villes afin de témoigner d'un rapprochement. Il permet d'accentuer les échanges dans les secteurs économiques, mais aussi dans la gestion de la municipalité.

Entre les communes, c'est avant tout un geste de rapprochement culturel, mais aussi un symbole de confiance.

Des liens se sont tissés avec Sakuraï au Japon qui ont débouchés sur un pacte d'amitié.


Les actions internationales de notre établissement peuvent également prendre la forme d'une coopération décentralisée dont le but est de favoriser l'échange d'expertise, l'aide au développement économique, au développement durable, les échanges dans divers domaines.

Chartres poursuit plusieurs projets culturels et éducatifs dans le cadre de son pacte de coopération avec la ville de Luján en Argentine.

Comment choisit-on une ville jumelle ?

Afin que les échanges soient enrichissants, les villes jumelles se doivent d’avoir des points communs.

Ainsi, Chartres est attentive au choix de ses villes partenaires : sa population (en tenant compte du bassin de vie), ses problématiques touristiques et patrimoniales, sa renommée, son artisanat, sa situation géographique, son développement économique...